NOS AVENTURES DU CANAL DE BRUXELLES AU CANAL DE PANAMA...

lundi 11 avril 2011

mission impossible !!!

Après un mois et demi au Panama, nous avons un appartement gigantesque complètement vide. Objectif donc meubler !

Mais la mission est beaucoup plus difficile qu'il n'y paraît. C'est même devenu un vrai casse-tête chinois. Les options qui se présentent à nous :
  1. Un style ancien, horriblement ringard: meubles en bois vernis, avec des oiseaux graver dessus, des sofas bicolore en velours, avec des pompons et une forme improbable, un style rustique moche, pas rustique simple et brut, non avec des fioritures... Si j'achète un meuble dans ce style, Makhiban risquerait de me demander le divorce. 
  2. Un style qui se veut moderne mais qui est juste de mauvais goût. Comment le décrire? Les séries américaines des années 80 ! A savoir, table en verre teinté, canapé en plastique ou matière indéfinissable (entre la moquette et le mohair), extrêmement rembourrés, avec dans les accoudoirs un creux pour mettre une cannette de bière et le plus important canapé avec une télécommande pour se basculer en arrière...
  3. Style design italien : Canapés au look futuriste (soit très inconfortable) en cuir blanc (idéal dans un pays chaud), et meubles en plexiglas ou laqué blanc, à des prix exorbitants. En gros on ne pourrait acheter qu'un pouf !
Et là, je commence sérieusement à regretter de ne pas avoir emmené mes meubles. Qu'importe si mes bibliothèques ikea (billy, seul modèle prononçable) sont bancales parce qu'elles ont déjà subi plus de trois déménagements... 


Et oui, au Panama il n'y a ni ikea, ni habitat, ni maison du monde, ni pierre import, ni casa, ni rien... Trouver des meubles au Panama requière de la patience (qualité qui me fait affreusement défaut), du temps (bon ok je n'ai rien d'autre à faire... mais quand même!), et un entraînement physique ! 

Et oui, je pense avoir visité toutes les boutiques de meubles de Panama City ! Ce qui équivaut au moins à 4 ou 5 marathons ! La preuve ? A force de marcher dans la ville pour trouver une simple bibliothèque (une vrai quête du Saint Graal), je ne l'ai d'ailleurs toujours pas trouver... regardez la taille de mes mollets !

lundi 4 avril 2011

No country for old men

Pendant que Tamara dorlotait sur les plages de San Blas, j’ai entrepris mon premier voyage de retour en Europe pour des raisons professionnelles. Un voyage d’une semaine où je me suis arrêté à Madrid, Bruxelles, Bruges et Paris. Objectif: visiter les Royos et voir en passage éclair quelques uns de nos chers amis belges (merci d'ailleurs à Gilles et Cristina pour l’hébergement).

Après ce voyage assez fatiguant dans les contrées froides de l’Europe et une semaine de travail assez chargée au Panama, venait notre premier long weekend au Panama. Un long weekend expliqué par la période des Carnavals, où tous les tabous tombent et l’alcool coule à flot dans certaines villes panaméennes surpeuplées de monde. Étant un peu agoraphobe (phobie des gens), nous décidons de nous joindre à un groupe d'amis/collègues pour une aventure côté pacifique : Isla Gobernadora pour un séjour de 4 jours.
" oui au sport, non à la drogue"
pause déjeuner
Après 5 heures de route, une demi-heure de bateau, on arrive sur une île avec une végétation luxuriante. Au milieu de cette végétation, un couple de voyageur français à monté un petit « Lodge ». En gros, ca consistait en 4 poutres en bois qui retenaient un toit, sous lequel était disposé un lit et un moustiquaire, des toilettes et une douche. En bon citadin que je suis, j’avais quand même un peu du mal avec le bruit de la savane et le fait de savoir qu’il n’y avait aucun mur qui me séparait de la nature ; mais heureusement pour moi, j’ai découvert sur place un élixir aux vertus enivrantes qui allait m’aider à surmonter ma peur et adopter l’île.
Mante religieuse
Sauterelle géante sur notre lit...
Le lodge
Le salon
Petit déjeuner
Notre chambre
Afin de ne pas précipiter toutes les bonnes choses, je vais quand même vous raconter que la vie de Robinson Crusoe que nous allions mener pendant 4 jours se résumait à faire des balades dans l’île, prendre un bateau pour aller sur de belles plages désertes, bouquiner, snorkeling, parties de scrabble et de belote, et siestes dans des hamacs. En somme une vie assez rude…
scrabble

Malgré tout ceci – en effet nous avons le luxes de pouvoir  dire que tout ceci est tout ce qu’il y a de plus habituel ici au Panama, mes meilleurs souvenir sur cette île ont été la découverte de deux choses qui vont définitivement entrer dans ma vie :

  • Le Poisson – ou plutôt la Pêche. Chaque jour, au retour de la plage, ou très tôt le matin, on laissait trainer notre cane à pêche dans l’espoir que l’océan nous donne le meilleur d’elle-même. Et souvent, elle donnait. Des beaux souvenirs a sortir de l’eau des bonites de 2-3kg, une Saurel/Caringue de 6-7 kg, des poissons surnommé « sierra » de plus de 2kg. Comme les bonne choses ne s’arrêtes pas la, nous prenions encore plus de plaisir à manger le poisson que nous avions pêché … une sensation et satisfaction assez indescriptible.




   
  • Le rhum maracuja : Très simple, avec tout ce qu’il y a de plus naturel : du maracuja, du sucre et du rhum. Un élixir succulent, que tout le monde devrait au moins gouter une fois dans sa vie.

Aujourd´hui, avec les amis avec qui nous étions, on essaye de trouver un moyen d’aller pêcher plus régulièrement ; donc avec un peu de chance, lorsque vous nous rendriez visite au Panama, j’aurai l’honneur de servir dans vos assiettes un poisson que j’aurai moi-même pêché. Et bien sur, je vous offrirai volontiers un rhum maracuja en apéritif et une banane flambée en dessert.

Avis aux amateurs, les dates sont (presque) ouverts pour nous rendre visites….