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lundi 1 août 2011

San Blas – la troisième vérité.

Eh oui, les weekends passent et nous nous installons petit à petit. Pour continuer le rythme, encore un weekend où on se demande ce qu’on va faire, quand l’un de nos amis nous propose in extremis un jeudi d’aller le weekend à San Blas – une première pour moi… chose dites, chose faite ! Vendredi soir, on arme nos dernières munitions dans le cooler qu’on remplira de glaçons à la première heure le matin et tout est prêt.


Samedi au premier matin, Miguel, un conducteur Kuna vient nous chercher en bas de notre immeuble à 5h30 du matin – la route étant uniquement praticable pour les conducteurs de la communauté en raison des travaux en cours. Nous sommes 6 à faire le voyage ce jour-ci, ou du moins c’est ce qu’on pensait jusqu’au moment où Miguel nous annonce qu’il emmènera dans la voiture un policiers Kuna vivant a Panama qui rentre en vacances à son « pays ». La voiture (un 4x4 de 5 places avec deux sièges dans le coffre, soit 7 places) est remplie à block, avec Tamara finalement "assise" dans le trou entre deux sièges à l’arrière.


Après un voyage plutôt inconfortable (slaloms entre creux sur la route, route assez tortueuse et parfois des côtes à plus de 45°), nous arrivons enfin aux premiers péages Kuna et une petite demi-heure plus tard sur la côte. Malgré la satisfaction d’être arrivé, j’ai une petite angoisse alimentée par la côte qui est assez sale et les expériences de Tamara sur l’île de Carti (voir ancien article). Heureusement, une fois sur le bateau, au fur et à mesure que s’éloigne l’île de Carti, et qu’apparaissent les premières « belles » îles mon angoisse s’atténue et est remplacé par un émerveillement.

San Blas, c’est assez surréaliste : il faut imaginer des îles de sable blanc à peine à 50 cm d’hauteur par rapport à la mer avec quelque cocotiers dessus – à peu près ce qu’on dessine quand on est gamins ; le tout baignant dans de l’eau a 26-30°C complètement translucide. A première vue, c’est bluffant, au point qu’on se dit que c’est faux : d’ailleurs le doute subsiste…

L’île sur la quelle nous avons élu domicile est une petite ile très propre ou il y a une dizaine de cabanes. L’île a des sanitaires et de l’eau non potable pour les douches. Confort très spartiates, mais quand on est a San Blas, il n’y a pas besoin de plus… Apres s’être mis en maillot de bain et un petit déjeuner plus que bien venu composé d’un œuf au plat et du pain Kuna, on monte sur le bateau et laissons faire Eric, le conducteur du bateau.
Première étape incontournable : la petite île à la cabane abandonnée avec les étoiles de mer et ensuite l’ex-île. C'est peut être l’île qui me fascine le plus ; les Kunas appellent ça la piscine naturelle. Il faut imaginer être au milieu de la mer avec la vue des vagues au loins, entrain de marcher sur du sable blanc recouvert d’environ 50 cm d’eau d’une île qui est submergé : c’est époustouflant. Apres nous allons sur Isla Diablo, où habite la famille d’Eric pour manger et passer quelques heures avant de revenir sur Isla Aguja ou nous logeons, pour passer la fin d’après midi.


Fin d’après midi les corps dans l’eau, et un début de soirée avec mon fameux Rhum Maracuya – un cocktail qui nous suit dans toutes nos aventures depuis Isla Gobernadora (voir article). La soirée continuera après un diner plus que bienvenu, au rythme des Ipods sur docks où nous entamons sérieusement les munitions qu’on avait emmenées ; le tout bercé par le bruit de la mer et la lumière de la lune et des étoiles qui illuminent le ciel et notre bout de plage car passé une certaine heure les lumières sont éteintes sur l’île.

Au petit matin, petit déj' rapide, et nous partons rapidement sur Isla Perro : l’île avec le bateau submergé. Encore une fois comme pour les îles à San Blas, le doute subsiste sur les circonstances de comment un bateau peut couler à 5 mètres de la plage dans une eau à peine plus profonde. Au menu, snorkeling autour du bateau, bain de mer, racket sur la plage… ensuite retour sur l’île pour une petite douche et un déjeuner rapide puis à nouveau sur le bateau pour rejoindre Miguel qui est sensé nous ramener a Panama.
San Blas, c’est un petit paradis sur terre. On ne peut pas y croire si on ne le voit pas de ses propres yeux. De plus à San Blas le temps s’arrête : on y a été que 36 heures sur place, et on rentre de là bas avec la sensation d’y avoir passé une semaine…  
Mise à part de beaux souvenirs il n’y a qu’une chose qui subsiste de ce voyage, l’envie d’y retourner à nouveau !

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