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mardi 9 août 2011

En mode campagnards !!!

La Tribu des Royos déménage à Meaux, et la Tribus des Gengadharans démenage aussi à Viry-Châtillon. Deux familles, deux styles très différents. 

Chez les Royos, panique à bord. Chacun adopte une stratégie bien à lui. L'aînée "organise", le père se charge de superviser les travaux dans la nouvelle maison (ce qui lui permet d'éviter le chaos dans la maison actuelle), la mère crise et panique méthodiquement (un carton par soir) et la cadette se la joue zen (personne ne touche à mes affaires, je ferais mes cartons la veille entre 3h et 5h du mat' no stress). Résultat : des milliers de cartons au contenu improbable: trois assiettes, les gels douches, chaussettes, 15 romans et des taies d'oreillers. Pratique au moment d'ouvrir les cartons, certaines assiettes sont restées manquantes pendant un long moment...Mais le déménagement se fait dans la bonne humeur avec gros festin de l'autre côté pour tous les amis (un peu genre banquet à la fin des Astérix et Obélix).

Côté Gengadharan, les connaissant c'est probablement la méthode: sacs plastiques (hyper chiants à porter) et cartons industriels immenses (idéal pour les porter aussi). Le déménagement n'a pas encore eu lieu, donc difficile de prévoir, mais festin sur il y aura au bout de l'aventure, et même probablement avec des amis qui n'ont pas participé au déménagement. 

Makhiban et moi, parvenons à éviter de devoir aider. Pratique on vit au Panama. Mais, Makhiban a un fond judéo-chrétien qui sort de je ne sais où, et au lieu de se dire: "ouf on y a échapper belle!", décide qu'il faut quand même aider. Du coup, Monsieur décide que comme nous sommes en plein mois d'avril, il faut leur construire un potager. Pas un, mais deux !

Mon beau dimanche relax est fichu. Me voilà sous les ordres du caporal Makhiban, qui critique ma technique pour bêcher et retourner la terre... Evidemment que je ne suis pas efficace, je n'ai pas la moindre idée de ce que je fais, et du résultat souhaité. Couverte de boue et de sueur, je le laisse se démerder tout seul. Mais, d'une façon ou d'une autre, il arrive à motiver de nouvelles troupes, tout le monde s'y met: mon père, ma mère et ma sœur. D'un coup, cette famille de citadins enfile des bottes et nous voilà tous recouverts de boue, mal au dos, aux mains... Mais le résultat, est plus que sympa. 

Le lendemain, le potager est tout mimi. Loulou devient une pro de l'arrosoir et Victor, un rien ébahi, rêve déjà de tout ce qu'il va pouvoir manger en se servant lui même !


Pour le deuxième potager, Makhiban a eu comme un pressentiment que ce ne serait pas bon pour notre couple... Il a donc recruté ses troupes sur place. Bien vu, chéri.

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