49ème jour au Panama
49ème jour à l'hôtel
49ème jour sans domicile fixe
Après nos aventures à San Bas, j'ai rendez-vous avec l'agent immobilier pour visiter l'appartement et faire un état des lieux. Demain, nous sommes "sensés" emménager.
Le rendez-vous est à 9h, il est 11h40 et toujours personne. Un problème, non on est en Amérique Latine, et je commence à m'y faire.
Mais, et je ne me l'explique pas encore..., un pressentiment me fait changer d'avis à la dernière minute. Au lieux de hurler (technique apprise auprès de la reine des scènes hystériques : ma grand mère), j'opte pour les pleurs (technique aussi très employée dans la famille, Anaïs je ne pointe presque pas du doigt...). "Pauvre de moi, pauvre européenne, je n'imaginais pas que la vie au Panama serait aussi difficile, je ne sais pas ce que je vais faire, où vais-je dormir demain, je n'ai nulle part ou aller... blabla".
Dans l'heure, débarquent ouvriers, électricien, plombier, électroménager, et une équipe de nettoyage d'une quinzaine de personnes. Au total, 25 personnes commencent à s'activer. Et ce qui aurait du être fait en dix jours est fait en une journée. Mais pleurs sont incroyablement efficaces ! A la fin de la journée, les meubles sont arrivés, et nous pouvons déjà nous imaginer vivre ici. Laure va pouvoir inaugurer notre appartement. Finalement après 50 jours de stress, la saga de l'appartement est fini. Le 2 mars nous sommes installés ! Alléluia !
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